Rond an avaloù douar bihan

Rond an avaloù douar bihan (bal mod kernevodez)

 

 

 

Après la gavotte les chaînes se refermaient en petits ronds  pour danser ce bal collectif. Ce rond est ce qu’il reste de l’ancien jabadao, danse vue par les plus anciens informateurs dans leur jeunesse  au début du vingtième siècle. Les danseurs se tiennent par le petit doigt. La ronde est composée d’une ballade et d’une ou de deux figures.

La balade

Elle se fait en pas de marche sur 16 temps en ronde, en débutant par le pied droit. Le déplacement se fait vers la gauche avec une orientation des corps de ¾ sur la gauche, les bras se balancent.

La figure 1

Il s’agit d’une sorte de gerbe, avec mouvement d’aller retour vers le centre  sur 16 temps. Les danseurs sont placés face au centre. Leurs  mains se trouvent à hauteur de poitrine aux temps 1 et 8. Des temps  1 à 4 les mains montent lentement pour être placées à hauteur de tête voire au dessus. De 5 à 7, elles redescendent lentement avec écartement des bras

Formule d’appui de la figure :

 

       1                 2             3              4            5         6             7             8

                                                             

      D                 G               D______                  G            D              G              D     

 

Les temps 1 et 3 sont frappés par le pied. Au temps 8, les pieds ne se trouvent pas nécessairement côte à côte, ils sont le plus souvent décalés avec le pied gauche en arrière du pied droit.

Figure 2 :

Il s’agit d’une reprise du pas de gavotte sur 16 temps    

 

                              

 

 

Rond an avaloù douar bihan

 

 

Disul me oa bet barzh ar Faou

Titi la la larilino

Ha glav da vont, a glav da zont

Titi la la larilino

 

Pa me o tont’biou koad an noz

Me meus klevet taol hanternoz

 

Pa me o tont ’biou koad an deiz

Me meus klevet kilhog kane

 

Penaos o kogig a ouie

Me a zo bet da verc’hetãn

 

Ar c’hog a lare dre e gan

Oa bet Herve’wel Mari-Jan

 

An avaloù douar a zo rond

Me n’ouzon ket da b’lec’h me zo vont